Une personne dépendante a besoin plusieurs fois par jour de l’aide d’une tierce personne pour effectuer des gestes élémentaires de la vie quotidienne (se lever, de déplacer, s’habiller, se nourrir ou se laver). Nous avons à prendre conscience que la perte d’autonomie n’est pas qu’une question de santé, mais aussi d’argent.
Que l’on soit chez soi ou que l’on réside dans un établissement médicalisé (EHPAD, cure médicale…), la dépendance coûte cher[1]. Si la personne concernée ne s’est pas préparée financièrement ou ne dispose pas suffisamment de patrimoine, ce seront à ses proches de la prendre en charge[2].
Cela nécessite de considérer tôt les enjeux de la dépendance. La solidarité nationale est insuffisante. Les possibilités individuelles de couverture sont de plus en plus onéreuses au fur et à mesure que l’on avance en âge et que les soucis de santé apparaissent. Il est difficile d’envisager de se lever un matin en éprouvant l’envie soudaine de souscrire à une assurance dépendance.
Une population qui vieillit
La France se trouve dans un contexte de vieillissement de sa population. En 2040, les plus de 75 ans représenteront plus de 14,6% de la population contre 9,15% actuellement. Près de 25% des baby-boomer auront à souffrir de la Dépendance.
Selon la DREES[3], entre 2015 et 2030, les plus de 60 ans bénéficiaires de l’APA passeront de 1,3 à près de 2,3 millions d’individus. En 2018, l’espérance de vie en bonne santé est une des plus faibles d’Europe[4].
Selon l’INSEE[5], entre 2015 et 2050, le nombre de séniors en perte d’autonomie passerait de 2,5 à près de 4 millions de séniors. Pour maintenir constant le pourcentage de personnes en établissement, il faudrait que le nombre de places en hébergement permanent augmente de 20% d’ici à 2030 et de plus de 50% à horizon 2050.
La perte d’autonomie devient un enjeu social et sociétal de premier plan. Le vieillissement de la population a un impact direct sur le cout de prise en charge de la dépendance.
Vers la création d’une couverture dépendance généralisée
En 2014, près de 30 milliards d’euros ont été consacrés à la dépendance. Les pouvoirs publics participent à hauteur de 80% des dépenses (santé, aides à la perte d’autonomie, hébergement…). Les ménages assurent le reste. Le rapport Libault évalue à 9,2 milliards d’euros le besoin de financement supplémentaire par an en 2030.
Pour faire face à ces dépenses croissantes…
Le gouvernement a ouvert la voie à la création d’une 5e branche à la sécurité sociale. Elle couvrira les risques liés à la perte d’autonomie. Bien que sa mise en place ait été reportée en raison de la crise du Covid 19, l’objectif de cette création sera de mieux financer cette prise en charge. Elle imposera une présentation détaillée des dépenses et des recettes, permettant au Parlement d’en évaluer la progression et d’en débattre.
Un projet de loi a été établi fin 2020. Il prévoit une augmentation du financement de la perte d’autonomie de 2,3 milliards d’euros par an à partir de 2024. Outre l’éventualité d’une réallocation de la Contribution Sociale Généralisée, d’une mise en place d’un deuxième jour de solidarité, …, une assurance privée obligatoire est envisagée.
Une assurance privée obligatoire…
Rattachée aux complémentaires santé, elle renchérirait ces contrats au risque d’accroître la non assurance. Certes, le coût de la dépendance pour les plus âgés s’en trouverait réduit. Cela permettrait de verser une rente mensuelle entre 300 et 500 € pour les plus dépendants. Mais dans la grande majorité des cas, la 5e branche n’apportera rien de plus. Les actifs auront à faire face à une charge supplémentaire.
La couverture dépendance du cheminot et de sa famille
Pour permettre leur de se protéger contre les conséquences financières d’une perte d’autonomie, l’association Prévoyance Fer prévoit un contrat simple. Il assure une rente mensuelle non imposable et cumulable avec l’APA. Elle est versée, que l’assuré soit à son domicile ou réside dans un établissement médicalisé.
L’association a fait le choix de privilégier autant la dépendance partielle que la dépendance totale. Le contrat a aussi été conçu pour être complémentaire aux mesures prévues par la CPR-SNCF et par les Départements. D’une part, cela permet d’assurer des cotisations compétitives et supportables financièrement. Pour accéder au simulateur, il suffit de cliquer sur « j’accède au simulateur ». D’autre part, la garantie Dépendance de Prévoyance Fer conservera ainsi toute son utilité, même suite à la mise en place de la 5e branche de la sécurité sociale.
Pour découvrir plus en détail cette garantie, il suffit de cliquer sur « je veux en savoir plus » ou de composer le 01 53 42 62 20.
Sources
https://www.argusdelassurance.com/les-assureurs/dependance-a-l-heure-de-la-cinquieme-branche.175014
https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/grand-age-autonomie
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4196949
[1] En 2019, le reste à charge mensuel moyen après aides et réduction d’impôt est de 1 850 € pour une personne âgée en EHPAD contre 60 € pour une personne âgée vivant à domicile.
[2] Actuellement, près de 30% des personnes dépendantes doivent vendre leurs biens pour faire face au coût mensuel d’un hébergement en maison de retraite. Bien qu’un tiers des Français compte dans son entourage proche une personne dépendante, plus de la moitié d’entre eux ne peuvent ni la prendre en charge, ni en assumer le coût.
[3] Direction de la Recherche, des Etudes et de l’Evaluation des Statistiques.
[4] Près de 3,9 millions de Français aident régulièrement un proche de 60 ans et plus vivant à domicile en raison de son âge ou d’un problème de santé.
[5] Institut National des Statistiques et des Etudes Economiques.